OMAN 40 PHOTOS © Stephane Herbert - Globe Vision

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Oman

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01 OM35-14 Moubarak Bin Azzam Bin Moubarak Al-Muqaimi, capitaine au long cours, a jeté l'ancre. Après une vie d'aventures commerciales sur l'Océan Indien, il a repris un chantier de construction de sambouks à El Sot, dans la lagune de Sour, l'antique port du Sultanat d'Oman. Connu pour ses talents d'ouvriers mécaniques, il répare les moteurs diesels des pêcheurs locaux. Mais on vient de loin pour l'entendre conter ses aventures de marin. Bombay, Calicut, Zanzibar, Pemba, Mombassa, Bassorah et Bab El Mandel: pas un port alentour dans lequel Moubarak n'ait mouillé ses boutres. Il transportait des dattes, du poisson séché et des clous de girofle.

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02 OM35-2 Moubarak Bin Azzam Bin Moubarak Al-Muqaimi, capitaine au long cours, a jeté l'ancre. Après une vie d'aventures commerciales sur l'Océan Indien, il a repris un chantier de construction de sambouks à El Sot, dans la lagune de Sour, l'antique port du Sultanat d'Oman. Connu pour ses talents d'ouvriers mécaniques, il répare les moteurs diesels des pêcheurs locaux. Mais on vient de loin pour l'entendre conter ses aventures de marin. Bombay, Calicut, Zanzibar, Pemba, Mombassa, Bassorah et Bab El Mandel: pas un port alentour dans lequel Moubarak n'ait mouillé ses boutres. Il transportait des dattes, du poisson séché et des clous de girofle. Il navigue depuis cinquante ans et ses cartes incomplètes - qu'il déroule de ses gros doigts sectionnés lors de périlleuses manœuvres de virements - sont plus un symbole de prestige que de réels instruments de navigation : mieux valait s'en tenir aux étoiles et aux conseils des vieux marins.

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03 OM9-15 Le musée de la marine du club sportif Al Aruba de Sour rassemble les instruments de navigations, les cartes et Instructions Nautiques des Moallems - grands capitaines omanais. Le compas, fabriqué à Zanzibar, est protégé de l'humidité par du poivre moulu.

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04 OM47-6 Page d'ouverture des Instructions Nautiques du "Lion des Mers", Ahmed Ibn Al-Medjid, qui aurait servi de guide à Vasco de Gama lorsqu’en 1497 celui-ci devient le premier Européen à se rendre en Inde par la mer.

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05 OM41-3 Boussole tirée du « Traité des Sciences et des Secrets de la Mer ». Récent (1909) cet ouvrage rédigé par Saïd Bin Salem Bin Said Al-Jamary, Omanais du détroit d'Ormouz, décrit les difficultés de navigation dans le Golfe Persique. Il détaille la route maritime Sour-Mascate-Bassorah, avec indications des vents habituels selon les saisons, la position des bancs de coraux et celles des étoiles pour la navigation de nuit.

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06 OM27-8 Mohammad Bin Moubarak, seize ans, a abandonné l'école depuis quatre ans pour la pêche sur le sambouk familial. Il porte la tunique sombre traditionnelle des pêcheurs de Sour, autrefois teinte avec la racine d'un arbuste du désert de sable des Wahibas tout proches: les broderies indiquent sa tribu d'origine, les Al-Ghafiri.

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07 OM6-6 La nuit tombe et la pêche commence au large de Sour. Christopher, Matteus et Binkrar , les trois marins indiens, viennent de poser les filets. Des ampoules branchées sur une batterie de voiture clignotent, indiquant aux autres sambouks alentours que la pêche vient de commencer.

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08 OM1-17 Salem, le capitaine, a quarante six ans et pêche depuis ses sept ans révolus. Il n'a jamais fait naufrage.

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09 OM28-13 Les sambouks de pêche quittent la lagune de Sour. La cité maritime, fondée dit-on par des phéniciens, abrite les derniers chantiers de boutres arabes de l'Océan Indien. Aujourd'hui utilisés pour la pêche au thon et au requin, ces navires ramenaient il y a encore vingt ans des bois précieux de Zanzibar, des dattes de Bassorah ou des épices indiennes.

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10 OM18-5 Carcasses de sambouks au carénage. La coque en bois de teck des boutres sera amoureusement nettoyée et vernie avant de reprendre le large. Un sambouk courre les mers durant un demi-siècle avant d'être échoué près des chantiers. Épave utile: on récupérera un gouvernail, un moteur et beaucoup de souvenirs.

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11 OM24-1 Entièrement construits à la main et sans plans préalables, la taille et la forme du sambouk sont déterminées par la lourde pièce de teck qui sert de quille. Les nervures suivent aussi la forme des bois venus d'Inde et décideront ainsi de la finesse du bateau. A la chignole à main et au couteau à bois, des Indiens du Kérala assemblent chaque pièce l'une à l'autre, fixée par des chevilles ou de grands clous forgés sur place.

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12 OM26-13 Si les ouvriers des chantiers de construction viennent du Sud de l'Inde, le Ministère du Patrimoine National et de la Culture emploie des Omanais à la fabrique de maquettes. Quinze employés sculptent dans du teck les modèles réduits de ganjah, de badan, de boum et de sambouks que leurs pères pilotaient jusqu'en Afrique. Hassan perce les attaches du gréement d'un ganjah, le plus beau et le plus important des navires de fret omanais. Pendant cinq cents ans, les constructeurs locaux reproduisaient à l'identique les détails vus sur les galions du portugais Albuquerque.

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13 OM36-12 Mohammad, devant une peinture du Fatha Al Khayr réalisée par son père, Rabieh Amber, directeur du Musée de la Marine de Sour. Le ganjah Fatha Al Khayr vient de rentrer à Sour après quarante années de navigation dans les mers du sud de l'Océan Indien. Il servira de musée flottant.

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14 OM10-10 Retour de la pêche à l'aube. Debout dans un vieux houri (pirogue traditionnelle creusée d'une seule pièce dans un tronc de teck) Mohammad et Salim apportent sur la plage le produit de la pêche: thons, requins.

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15 OM10-15 Négoce au retour de la pêche à l'aube. Il faut vendre vite avant l'ouverture des souks et de la conserverie. Chaque année, les pêcheurs ramènent près de cent mille tonnes de poissons: du thon surtout, des requins bien sûr, mais aussi des mérous, des dorades, des raies... La pêche industrielle est sévèrement contrôlée par le gouvernement, soucieux de préserver l'environnement.

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16 OM11-15 Négoce au retour de la pêche. Il faut vendre vite avant l'ouverture des souks et de la conserverie. Chaque année, les artisans pêcheurs ramènent près de cent mille tonnes de poissons: du thon surtout, des requins bien sûr mais aussi des mérous, des dorades, des raies... La pêche industrielle est sévèrement contrôlée par le gouvernement, soucieux de préserver l'environnement.

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17 OM38-20 Les sardines séchées au soleil serviront de nourriture au bétail. Il y a des siècles, ce poisson séché était livré aux bédouins du désert dans les jarres qui contenait le ghee, le beurre purifié importé du delta de l'Indus.

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18 OM74-2 A Muttrah, port de la capitale, le souk retrouve son calme en fin de matinée. Les marchands et les nettoyeurs de poisson aiment à s'y reposer, couchés à même leurs étals lavés et récurés.

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19 OM32-9 La pêche donne aussi l'occasion de compétitions et de fêtes. Celle-ci, moins traditionnelle, consistait à ramener autant de poissons que possible en deux heures. Le vainqueur gagne un moteur hors-bord Yamaha. Disdasha et turbans traditionnels s'allient aux montres de luxe et aux lunettes noires, indispensables atours des notables locaux.

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20 OM88-7 Les villes côtières ont toutes été équipées d'écoles, d'hôpitaux et de maisons modernes où l'air conditionné achève de transformer la vie des pêcheurs. La manne pétrolière a permis à chacun de construire sur des terrains offerts par le gouvernement.

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21 OM89-14 Taqah, contrôlée par les Al-Mahiri (tribu des oncles du Sultan Qabus). La queue de mousson indienne frappe de plein fouet le sud omanais. Durant trois mois, les jebels disparaissent dans la brume: la mousson terminée, ils se couvre d'une végétation verdoyante à laquelle la région doit son nom d'Arabia Felix, l'Arabie Heureuse.

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22 OM103-10 Au pied de ces falaises de grès ocre, vivaient des tribus qui commerçaient avec la civilisation de l'Indus. Ici le Golfe d'Oman devient Océan Indien. Au petit matin, les tortues vertes viennent se reproduire sur cette plage de Ras al Junaiz.

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23 OM65-19 La vieille route de Ryam surplombe à la fois Mascate et son port de Mouttrah. Cette petite route à flanc de montagne a longtemps été la seule voie goudronnée du sultanat. Le Port Qabus, créé en 1975, vient d'être dragué pour accueillir de plus gros navires. C'est l'un des rares mouillages en eau profonde qui pourrait être utilisé par les navires commerciaux en cas de fermeture du Golfe Persique, zone fréquemment troublée.

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24 OM66-14 L'ancienne prison al-Jalali contrôle l'entrée de la rade de Mascate. Construite par les Portugais au seizième siècle, elle abrita la garnison d'Albuquerque qui conquit brutalement le Sultanat en 1507.

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25 OM84-18 La forteresse de Nizwa se dresse au cœur d'une palmeraie. Restaurée abusivement par une équipe d'architectes marocains, le donjon s'élève sur une hauteur de 35 mètres pour un diamètre équivalent. Massive, elle dissimule de nombreux étages factices pour mieux tromper l'adversaire.

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26 OM79-11 Le mausolée de Bibi Maryam se dresse sur les ruines de l'orgueilleuse cité de Qalhat, à proximité de Sour. La princesse arabe aurait vécu dans ce qui était un palais accueillant, entouré de citernes et de hammams.

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27 OM72-14 Dans le souk de Muttrah, les marchands d'or se sont modernisés: échoppes clinquantes, bijoux indiens et cartes de crédit acceptées. Les belles convertiront leur dot en bracelets et colliers, véritable assurance-vie des omanaises.

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28 OM90-12 Said Salem, gardien du tombeau du saint Bin Ali à Mirbat, près de Salalah la capitale du sud omanais. Les deux coupoles suggestives ont rendu la mosquée reconstruite aussi célèbre que son saint patron. A l'intérieur, sur la tombe, une pierre gravée fait remonter la généalogie de Bin Ali au prophète Mohammad. Dans le cimetière environnant, les tombes à trois stèles sont celles des femmes; deux pierres pour les hommes.

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29 OM50-8 Dans le souk d’Al Kamil, petit village proche du désert des Wahibas, Khalfan et Hamoud arborent le khanjar courbé, la baguette de chamelier et le turban de cachemire. Pas de jeans ni de tee-shirt criards, la tenue traditionnelle est de rigueur.

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30 OM52-20 Femmes et enfants se bousculent tandis qu'un garçon plus âgé enregistre les chansons de la fête. Bédouins et cultivateurs entourent les jeunes filles d’Al Kamil. Les chants très simples évoquent poétiquement des amours blessées et pudiques.

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31 OM59-4 Le voile les préserve des regards mais ne les empêche pas d’occuper les premiers rangs de l'université. Elles seront demain docteurs, professeurs, architectes ou banquières...

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32 OM50-19 Dès qu'il a su marcher, Saoud a appris à utiliser une arme. Comme tous les hommes du Sultanat, il possède la sienne, une Winchester américaine qui a remplacé son vieux fusil anglais. Sa passion deviendra son métier: il répare, restaure, démonte inlassablement les armes qu'on lui apporte. La chasse est désormais interdite en Oman mais le port d'une arme est toujours symbole de virilité.

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33 OM49-2 Dans le souk de Salalah, l'influence de l'Afrique toute proche se fait sentir. Cette femme vend de l'encens. Cuvettes en plastique côtoient coffres anciens: cette mise en scène n'est pas à l'intention des touristes peu nombreux mais des femmes dhofaries. L'arbre à encens (l'oliban biblique) pousse sur les djebels du Dhofar intégré au royaume de la reine de Saba qui s'étendait de l'Ethiopie à l'Arabie Heureuse.

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34 OM58-9 Coquetterie sous le voile: elle se sait belle et observée. La beauté des omanaises est célèbre dans toute l'Arabie.

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35 OM60-3 Les bracelets s'étendent en rivières dorées jusqu'aux doigts.

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36 OM56-7 Le visage couvert aux couleurs africaines, cette vieille femme dirige les danses traditionnelles sous le regard des hommes.

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37 OM54-12 Descendante des Omanais de Zanzibar, Leila n'a pas connu l'Afrique où commerçaient ses ancêtres. Mais elle en garde la grâce et l'effronterie.

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38 OM70-6 Le Sultanat d'Oman se targue de disposer de l'un des plus beaux palaces du monde, l'hôtel Al Bustan. Sa surprenante architecture s'inspire des palais arabes: son cœur est constitué d'un gigantesque patio intérieur de 33 mètres de haut autour duquel s'agencent les huit étages de chambres et de suites luxueuses (247 au total). De l'hôtel Al Bustan (jardin en arabe) la vue sur la mer bleue, les pics arides et noirs est saisissante.

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39 OM68-13 Le Sultanat d'Oman se targue de disposer de l'un des plus beaux palaces du monde, l'hôtel Al Bustan. Sa surprenante architecture s'inspire des palais arabes: son cœur est constitué d'un gigantesque patio intérieur de 33 mètres de haut autour duquel s'agencent les huit étages de chambres et de suites luxueuses (247 au total). De l'hôtel Al Bustan (jardin en arabe) la vue sur la mer bleue, les pics arides et noirs est saisissante.

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40 OM69-12 Le Sultanat d'Oman se targue de disposer de l'un des plus beaux palaces du monde, l'hôtel Al Bustan. Sa surprenante architecture s'inspire des palais arabes: son cœur est constitué d'un gigantesque patio intérieur de 33 mètres de haut autour duquel s'agencent les huit étages de chambres et de suites luxueuses (247 au total). De l'hôtel Al Bustan (jardin en arabe) la vue sur la mer bleue, les pics arides et noirs est saisissante.

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